
29 Septembre 2022
Composer ses verts en peinture à l’huile
Malgré les larges gammes de verts en tube proposées par les fabricants, les peintres, amateurs de paysages notamment, préfèrent créer eux-mêmes leurs teintes. Voici quelques exemples de mélanges.
Avant de commencer passons par Wikipédia :
La phtalocyanine est à l’origine de plusieurs pigments bleus et verts : la phtalocyanine de cuivre (PB15) donne le bleu phtalo, un bleu moyen et neutre, souvent à l’origine du « bleu primaire » ou « bleu cyan ».
Bleu cyan + jaune primaire :
Un mélange basique, qui donne un beau vert moyen. Ne le foncez pas avec du noir ou du brun, il deviendrait trop terne.

Bleu phtalocyanine + jaune primaire :
Un vert très foncé doté d’une belle valeur sombre. Décliné avec du jaune, il donne des verts moyens très lumineux.

Bleu phtalocyanine + ocre-jaune :
En mêlant ces couleurs à part égale, on obtient un vert quelque peu terne et terreux, pratique pour traiter les feuillages.

Vert phtalocyanine + ocre-rouge :
Marié à sa complémentaire, ce vert offre un couleur une couleur forte et soutenue tirant vers le brun. Idéal pour traiter les ombres dans les feuillages ou dans les natures mortes de type clair-obscur.

Vert phtalocyanine + jaune primaire :
Résultat : Un vert des plus lumineux.

Noir + ocre-jaune :
Cette association (50/50) permet d’obtenir un vert terreux, proche de la terre d’ombre naturelle, parfait pour traiter les feuillages.
